Trois ans jour pour jour viennent de s’écouler, quand les ennemis du Burundi ont tenté de replonger encore une fois le pays dans le chaos avec le prétexte « 3e mandat ». Tout commença bien avant de façon déguisée avec un bon outillage médiatique. Avec une complicité diplomatique les ONG nationales et internationales, associations de la société civile, les responsables de certaines communautés religieuses ainsi que certains responsables des médias s’adonnèrent au dénigrement à outrance des hautes autorités de la nation, aux appels à la révolte par abus de la liberté d’expression.Une insurrection bien organisée avec des fonds bien canalisés,… fut-il des distractions pour affiner l’ignoble “coup d’état” heureusement avorté ? Lors de cette insurrection, ses organisateurs escomptaient une réplique féroce de la part du pouvoir qui conduirait à une intervention extérieure immédiate dont le résultat était connu d’avance.
Grace au professionnalisme sans égal des forces de l’ordre la situation a été maitrisée malgré quelques pertes tant humaines que matérielles.
Galvanisés par les printemps arabe et la situation au Burkina Faso, ils se voyaient déjà victorieux, l’over-confidence était à son comble. Heureusement , comme l’avouera par ailleurs plus tard l’ex-patron du MSD, ils n’avaient pas prévu de plan B.
Les vrais enjeux de cet acharnement contre le pouvoir de Bujumbura
Une crainte chez certains politiciens causée par la détermination du pouvoir en place d’étaler au grand jour la vérité sur tous les maux qu’ils ont affligés au peuple pendant le temps de leur gouvernance.
La position géographique stratégique du Burundi dans la région des Grands Lacs dont le sous sol est beaucoup convoité par les multinationales constitue également l’une des raisons majeures de tentatives d’évincer le pouvoir de Bujumbura qui n’entend pas ramer dans le sens de leur bateau et qui , par conséquent entrave l’accomplissement de leurs plans macabres.
Malgré des perturbations de tout genre, force est de constater que le Burundi est encore debout, n’en déplaise aux détracteurs. Nul ne croyait un pays de taille difficilement localisable sur la carte du monde défié l’occident pour défendre sa souveraineté . Les sanctions économiques prises injustement en vue d’étouffer le peuple burundais, ont plutôt permis un éveil de la conscience patriotique et citoyenne. Maintenant le peuple est plus que jamais déterminé.Il est prêt a prendre son destin en main. Le financement à 100% du prochain scrutin du référendum et des élections de 2020 en est l’exemple probant. Ceci n’est que le début d’une nouvelle ère, une nouvelle piste sur laquelle le peuple s’est engagé et le message est clair : “il ne fléchira pas”.
Par IRAKOZE Jules