Elections au Burundi : Nkurunziza prévient que «l’insurrection est punie»
La tension ne cesse de monter au Burundi depuis quelques jours, suite aux contestations de l’enrôlement des électeurs qui a pris fin la semaine passée. En début de semaine, l’opposition réunie a exigé une démission immédiate et sans condition de la Commission électorale, accusée d’être complice dans les nombreuses irrégularités reconnues par toutes les parties.
Vendredi, quelque 2 000 organisations de la société civile ont demandé fermement une annulation des résultats de l’enrôlement. Réponse du président Pierre Nkurunziza vendredi, au cours de sa traditionnelle émission publique : « L’annulation de l’enrôlement n’est prévue nulle part dans les textes ».
Quant aux menaces lancées par l’opposition et la société civile de paralyser le processus électoral, le président burundais assure qu’il les attend de pied ferme.
Pierre Nkurunziza, Président burundais : « Les manifestations sont autorisées par la loi au Burundi mais pas l’insurrection. L’insurrection est punie. Nous demandons donc à la population de ne pas tomber dans le piège de gens qui veulent s’insurger. »
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