Six ans. C’est le délai que se donne le Burundi pour instaurer une révolution dans son secteur caféier. Le pays qui vient de lancer une nouvelle stratégie de développement du secteur, ambitionne porter sa production de 15 000 tonnes à 30 000 tonnes d’ici 2021.
Il s’agira également pour le Burundi de se positionner sur les cafés de spécialité en produisant à 75% du café de qualité supérieure (fully washed) souligne Commodafrica.
Désireux de fédérer toutes les énergies autour de l’ambition officielle, les dirigeants ont tenu à associer les différents acteurs de la filière à la conception du document. Selon les autorités, les objectifs fixés sont réalisables si le pays ne connaît pas de conditions climatiques défavorables ou un climat politique instable, et si les cours du café restent avantageux.
Si le Burundi ne se classe pas comme un producteur majeur à l’échelle mondiale, le café impacte néanmoins grandement sur son économie puisqu’il génère 70% des recettes en devises du pays et emploie directement 600 000 producteurs.