L’Office burundais des recettes (OBR) enregistre des progrès par l’augmentation de la collecte des recettes d’année en année. Elles sont, en effet, passées de 301,21 milliards en 2009 à 897 milliards francs burundais pour l’exercice fiscal 2018.
Pour l’exercice en cours, la collecte des recettes était de 728 milliards francs burundais jusqu’au mois de septembre. Le taux de croissance annuelle moyen est de 9,7 %.
C’est ce qu’a indiqué mardi le 28 octobre 2019 le commissaire général de l’OBR, M. Audace Niyonzima (photo : au milieu), dans une conférence de presse animée dans le cadre des activités préparant la célébration du 10ème anniversaire de cet office et de la 4ème édition de la journée du contribuable.
Cette double fête aura lieu le 5 décembre prochain en province Gitega, la capitale politique, sous le thème « Pour consolider l’indépendance nationale, soutenons l’OBR par le paiement des impôts et taxes ». Elle sera rehaussée par la présence du président de la République. Une foire exposition des divers produits des petites, moyennes et grandes entreprises sera organisée à cet effet du 30 novembre au 5 décembre 2019. La journée dédiée au contribuable est une opportunité qui se présente pour éveiller les consciences sur l’importance de la conformité fiscale dans le développement économique du pays.
Le commissaire général de l’OBR a profité de cette occasion pour saluer le dévouement et le professionnalisme qui ont caractérisé le personnel de l’OBR en lui permettant d’atteindre les résultats satisfaisants et dont la tendance est en hausse, d’année en année.
En vue de combattre la fraude fiscale, douanière et la contrebande, et d’assurer une dissuasion crédible et efficace, l’OBR réalise des enquêtes fiscales et douanières et les montants éludés sont recouvrés au profit du trésor public. De plus, en vue de s’assurer que les biens exonérés ne sont pas détournés de l’usage prévu, des descentes de contrôle de la destination de ces biens sont régulièrement organisées. Des descentes sont en outre organisées pour juguler la fraude.
Au niveau interne, des enquêtes sont régulièrement menées sur des employés soupçonnés de corruption, et les coupables sont sanctionnés conformément au code de conduite, au règlement d’entreprise et aux autres textes de lois nationaux.
S’agissant des défis, M. Niyonzima a parlé notamment du manque d’infrastructures, du niveau d’informatisation encore bas, de la persistance de la fraude, de la corruption et du secteur informel. A cela s’ajoutent l’insuffisance et la vétusté des équipements, sans oublier les textes légaux utilisés par l’OBR qui ont besoin d’être mis à jour.
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