Le Directeur Général de l’Office Burundaise des Mines (OBM) Ingénieur Jean-Claude Nduwayo a rencontré mercredi 30 octobre 2019, les représentants des exploitants des mines et carrières de la région-centre qui regroupent les provinces de Gitega, Karusi, Muramvya et Mwaro.
Cette rencontre qui a vu également la participation des représentants de l’administration de ces provinces au chef-lieu de la province de Gitega. L’objectif de cette réunion était selon le DG de l’OBM, l’occasion de recueillir les doléances des exploitants et de voir ensemble les problèmes qui hantent le secteur minier de la région-centre afin de trouver des solutions.
Au cours des échanges, les participants ont soulevés différents défis qui freinent le bon déroulement de leur travail. Ils ont relevés entre autre la lenteur de traitement des dossiers de l’autorisation de l’exploitation au niveau des ministères, les taxes et amandes qu’ils jugent exorbitants ainsi que l’octroi des espaces d’exploitation qui sont très réduits, ( un hectare pour l’exploitation artisanale) .
Au sujet de la lenteur des dossiers, d’après les observations faites par le DG de l’OBM, il annoncé que les responsabilités sont partagées. Premièrement, les causes de la lenteur sont dues aux exploitants eux-mêmes. D’après le DG, les exploitants quand ils déposent les dossiers ne font pas le suivi du dossier.
Des fois, ils utilisent des commissionnaires et donnent des dossiers incomplets, a-t-il poursuivi.
Deuxièmement la lenteur des dossiers sont dues aux services techniques au niveau des ministères. Le DG de l’OBM a alors demandé aux exploitants trois choses pour que le traitement des dossiers soit rapide. Premièrement, il demande aux exploitants de suivre eux-mêmes leurs dossiers après dépôt, deuxièmement, c’est de donner des dossiers complets et dernièrement, abandonner les commissionnaires qui ne sont pas intéressés.
Sur la question des amandes qu’ils disaient très exorbitants, Jean-Claude Nduwayo a indiqué que ces derniers n’ont pas une justification parce qu’au niveau de la loi l’acte est puni. Pour Jean-Claude Nduwayo, au lieu de chercher à diminuer les punitions, il les a conseillés de ne pas tomber dans des fautes. Concernant les espaces d’exploitations, quand on regarde sur terrain on a jamais terminé cette espace d’un hectare pour l’exploitation artisanale, a répondu le DG.
Par HAKIZIMANA Placide