Mr Pacifique Nininahazwe se métamorphose en Porte-parole du (Palipehutu) CNL et chef de campagne sur les réseaux sociaux !

Nous venons d’apprendre sur tweeter que Mr Nininahazwe Pacifique serait devenu le porte-parole d’Agathon Rwasa et son chef de campagne sur les réseaux sociaux. Pour rappel Mr Agathon Rwasa fût longtemps le Président du Palipehutu FNL avant d’en être délogé par Mr Bigirimana Jacques et pour survivre politiquement Mr Agathon Rwasa a été contraint de créer son propre Parti ayant la même idéologie mais sous un nom différent, d’où (Palipehutu) CNL. Communément on raccourci le nom à FNL tout comme CNL.

Il est évident que l’âne ne peut jamais se métamorphoser en cheval mais ce miracle est cru avec toute l’énergie du désespoir dont les desperados peuvent se prévaloir et se sublimer, dans l’espoir que la croyance profonde auto-inoculée peut générer la réalité rêvée et soulever les montagnes comme par magie en apportant le Graal du succès tant convoité, pour accéder au pouvoir suprême. Cet aventurier Mr Pacifique Nininahazwe et Mr Agathon Rwasa, veulent occuper la place de choix, menant à la gestion réel du gâteau, alors qu’ils traversent le brûlant désert tout en caressant l’arrivée espérée des moments meilleurs, qui leurs permettraient de ne plus se contenter de la consommation des herbes amères, mais des délices bienfaits du pouvoir.

L’espoir fait vivre disions-nous, Mr Pacifique Nininahazwe aurait fait le bilan catastrophique de son parcours (a)politique (sic) et se serait rendu compte qu’il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis,  le temps de la société civile est révolu car n’a rien rapporté et comme on dit même la plus belle fille ne peut donner que ce qu’elle a, le roi est mort et vive le roi ; autant miser sur un cheval qui en vaille la peine, puisque les places au Parti CNDD-FDD sont inaccessibles aux suppôts des néo-colons ; adhérer au Parti CNL est une solution à la quadrature du cercle dans laquelle il se trouve, c’est une chance inespérée de se refaire la santé, car dans le royaume des aveugles les borgnes sont rois.

Ma Grand-mère me disait qu’il faut se méfier des caméléons car la couleur qu’ils affichent ne correspond pas nécessairement à leur état d’âme. Que pense réellement Mr Pacifique Nininahazwe ? A-t-il vraiment les convictions du Palipehutu CNL ? Que deviendra la nébuleuse société civile sans Mr Pacifique Nininahazwe ? Est-il conscient de cette énième mue ou il s’agit juste d’un retournement de veste ? Quoi qu’il en soit, la versatilité de cet homme est une énigme dont les savants mettront longtemps avant d’en tracer l’épure caractéristique ou tout simplement la trajectoire viscérale de ses motivations et émotions profondes.

Possible aussi que ce mauvais théâtre fasse également partie du plan des néo-colons, mis en œuvre depuis 2014 et qui vise un hypothétique changement de régime au Burundi. Les pilleurs de l’Afrique n’ont pas qu’un seul plan, B ou C c’est un panaché de scénarios, tous bien huileux et surprenants qui sont dressés sous les pieds des panafricains et dont l’objectif est de pouvoir garantir encore pour des décennies la docilité des leaders Africains et l’exploitation des richesses du continent africain sans que ses ayants droits ne quittent leur statut de moutons, justes bons à tondre et condamnés à vivre une condition infra-humaine.

Nous sommes à la croisée des chemins et les recettes d’hier ne soulagent plus les élucubrations convergentes entre les intérêts néocoloniaux et ceux des traîtres Africains dont le gouffre appétit de leur ventre dépasse de loin leur capacité neuronale. On est en pleine renaissance africaine et le Burundi n’est pas au milieu du gué, il en sort.

Mr Pacifique Nininahazwe peut changer de fusil d’épaule en quittant le magma de la société civile soit disant « apolitique » mais ayant un discours très politique et dangereux en adhérant au CNL, mais, comme on dit en kirundi « uwubundabunda abonwa n’uwuhagaze » ou rira bien qui rira le dernier. Qu’il vente, qu’il neige ou qu’il pleuve au Burundi le beau temps pointe à l’horizon, de façon irréversible, ce ne sont pas ces épiphénomènes pilotés par les néo-colons et leurs suppôts, traîtres en général à l’Afrique, qui vont stopper  en particulier la dynamique que le peuple burundais a mise en branle. Dans la vie le rêve est permis mais parfois le réveil par la réalité est impitoyable. Souhaitons tout de même, bon succès à ce nouvel acteur politique inattendu et patientons voir quel aura été son impact réel sur les résultats électoraux de son bouillant Président du Palipehutu CNL, au lendemain du 20 mai 2020.

 

Ruvyogo Michel