Les députés burundais ont adopté à l’unanimité mercredi un projet de loi pour recevoir un don de la Banque Mondiale d’un montant de 22 millions de dollars pour le projet de Renforcement des capacités institutionnelles pour l’efficacité gouvernementale (PRCIEG).

Pour le ministre à la Présidence chargé de la Bonne Gouvernance et du Plan, Serges Ndayiragije, qui est allé expliquer aux députés ce projet de loi à l’Hémicycle de Kigobe, « l’objectif du développement de ce projet consiste à améliorer la gestion budgétaire en renforçant les systèmes et procédures dans les domaines prioritaires du gouvernement ».

Il a indiqué qu’il y a quatre composantes de ces domaines prioritaires, à savoir la mobilisation des recettes publiques, le contrôle des dépenses publiques, la gestion du secteur minier et les statistiques pour assurer l’élaboration de politiques publiques efficaces au Burundi.

Il a rassuré les députés burundais que le projet s’inscrit dans le contexte macro-économique et institutionnel du Burundi, et offrirait les conditions essentielles pour libérer le potentiel de croissance du pays et s’attaquer aux sources de sa fragilité chronique.

Ce projet s’inscrit sur une période de cinq ans, avec un financement complémentaire belgique à hauteur de 6 millions de dollars, à débloquer au plus tard le 31 décembre 2016.
M. Ndayiragije a expliqué qu’il y a dans le pays un manque d’espace budgétaire qui limite les perspectives d’accélération de la croissance économique et de réduction de la pauvreté et qui rend le pays vulnérable aux chocs exogènes.

Bien plus, a ajouté le ministre, « en raison de la baisse de l’aide extérieure prévue au cours des années à venir, le Burundi se doit de trouver des marges de manœuvres pour financer son développement et accélérer sa croissance économique par une diversification de son économie ainsi qu’une relance de la productivité dans les secteurs clés ». Fin