PAR ANSELME HAKIZA, AMAHORO IWACU

Un an jour pour jour que le peuple Burundais a défié les ennemis de la démocratie en allant massivement voter dans le cadre de la présidentielle du 21/07/2015. Depuis les menaces de catastrophe par les ténors de l’opposition et de la société civile lui affiliée plus d’un avait cru que ces élections ne se tiendraient pas malgré la volonté du peuple d’en finir une fois pour toute avec les régimes de transition. Nous allons ici essayer d’entrer en détails pour voir les nombreuses péripéties qui ont émaillé le long chemin vers la mise en place des institutions qui dirigent le Burundi actuellement.

J’ai en mémoire la conférence de presse de ce qui se faisait appelé à cette époque la ‘’société civile’’, le panel comprenait Monsieur Pierre Claver MBONIMPA, Pacifique NINIHAZWE, Vital NSHIMIRIMANA et d’autres dont les noms ne me reviennent pas en mémoire tout de suite. A cette époque, modeste fonctionnaire dans l’une des nombreuses agences gouvernementales, j’ai appris ce qui s’était dit lors de cette conférence par l’une des nombreuses stations radios de la place, la bien nommée RPA. Création du redoutable Alexis SINDUHIJE dont nous reviendrons sur le rôle dans cette crise plus tard. Ce jour à midi plus précisément, devant ma traditionnelle patte de poissons dans le reportage sur la fameuse conférence de presse j’ai retenu une déclaration, celle de Pierre Claver MBONIMPA : « Même s’il renonce à être candidat nous allons continuer avec d’autres réclamation, nous demanderons le démantèlement de la CENI, le démantèlement des Imbonerakure et la remise à plat de toute la structure institutionnelle pour qu’un gouvernement capable de bien préparer les élections soient mise en place ». Mbonimpa venait par cette déclaration de montre avec une limpidité à toutes épreuves les ambitions des organisateurs de la conférence de presse. Cette conférence fut le point culminant d’un bras de fer qui allait durer presque une année entre d’un côté les partisans de Pierre NKURUNZIZA et de l’autre côté ceux qui avaient décidé de la destituer par tous les moyens comme on le verra par la suite. Un bras de fer qui évoluera vers une guerre froide au tout début de la contestation de la candidature de Pierre Nkurunziza, à ce stade cette candidature n’avait pas encore eu lieu, pour ensuite évoluer en une guerre carrément ouverte avec l’insurrection enclenchée dans certains quartiers de la ville de Bujumbura suite à l’échec des manifestations dites pacifiques, qui n’avaient en réalité rien de pacifique comme on le verra plus loin.

DEFINITION D’UN COUP D ‘ETAT

The sudden overthrow of a government by a usually small group of persons in or previously in positions of authority.

I Comment se prépare une révolution de couleur ?

La vague de révolution qui a commencé au Maghreb et dans certains pays des Balkans prendra plus de temps qu’il ne faut pour s’attaquer à l’Afrique Sub saharienne. Le premier pays à connaitre cette révolution avec plus ou moins de succès fut le Burkina Faso. Le pays de Sankara va connatre un changement de régime suite à un mouvement contestation d’une reforme constitutionnelle qui devait permettre au président Kompaoré de briguer un énième mandat à la tête du Pays des hommes intègres. Certains comme Pacifique NINIHAZWE, avec beaucoup de précipitations, vont s’adonner à des contorsions intellectuelles pour faire des parallélismes forcés entre ce qui venaient de se passer au Burkina et se qui selon eux devaient arriver au Burundi. Plus tard nous comprendront pourquoi ça ne s’est pas passé ainsi. Actuellement quelques signes permettent de détecter les signes avant coureurs d’une révolution de couleurs. J’ai pu identifier que deux éléments concourent à la création des conditions nécessaires pour qu’une révolution théorique éclate. Deux éléments essentiels entre en jeux : Une société civile et des masses médias dont la ligne éditoriale s’inscrit dans la droite ligne de l’opposition radicale sans réellement revendiquer cette posture. Ce modus-opérandis se retrouve dans tous les pays où des tentatives de changement de régime ont eu lieu avec des conséquences variées selon les pays. Au Sénégal la contestation du régime d’Abdulaye Wade dans la rue sera résolu par les urnes, au Burkina c’est le départ de Kompaoré, en Tunisie c’est l’arrivée des Islamistes vite remplacé à leur tour par une autre révolution, en Egypte les islamistes prennent le pouvoir avant d’être chassés par les militaires qui réinstaurent la dictature. Le pays où ce genre de changement de régime a atteint son paroxysme fut la Libye ; ce pays riche en pétrole est aujourd’hui en proie à une guerre civile qui l’a démembré et livré à des mouvements Islamo-terroristes qui font régner la mort et la désolation.

Comme on peut le constater ces changements de régime sous couverts de révolution connaissent diverses fortunes et ne sont pas dans la plupart des cas bénéfique aux citoyens lambda. Si non on le verrait. Il a été constaté que la plupart sont guidés par certains intérêts publiquement inavouables qui conduisent certaines puissances à vouloirs mettre au pouvoir des individus dont ils sont sûres et certains de pouvoir garder dans leur giron. La lutte d’influence que se livrent ces puissances conduit actuellement à ce genre d’action. Dans le cas de l’Afrique et du Maghreb, ce sont les Occidentaux à savoir les USA et ses acolytes (Union Européenne, Canada, etc) qui sont au devant de la scène pour financer et encadrer ce genre de changement de régime. En Afrique Sub Saharienne médias et associations de la société civile qui ont été mis en avant dans le cadre de ces changements de régime ont tous bénéficié des financements et autres formations accordés par ces pays que j’ai cité. Au Burundi certains dirigeants des associations faisaient des navettes régulièrement en Europe Occidentale et avaient pied dans les chancelleries et Ambassade Occidentaux ici à Bujumbura. Les relations entre ces associations et certains Ongs internationales étaient telles que certains fonctionnaires de ces organisations affichaient quasi ouvertement leur antipathie au régime en place à Bujumbura. Nous y reviendrons plus en détails. Voilà de manière non exhaustive comment ces changements de régimes se préparent et s’exécutent dans différents pays visés par ces puissances.

Quid du Burundi ?

Dans toute entreprise, avant le passage à l’action on évalue la situation, on pèse le pour et le contre surtout en politique on mesure les forces en présence pour savoir comment se positionner. Au vu de la manière dont les choses ont évolué, les experts, conseillers et autres spécialistes ont mordu la poussière sur le Burundi.

Le contexte interne et les forces en présence

Depuis la victoire du CNDD-FDD aux élections de 2010, un mouvement de contestation a vu le jour. Réunies au sein d’une coalition dénommée IKIBIRI les perdants des élections de 2010 vont se mettre ensemble pour disent-ils ‘’Empêcher le CNDD-FDD de diriger le pays’’. Des tentatives de déstabilisation vont voir le jour surtout dans la capitale Bujumbura, c’est notamment des grenades qui ont été lancées dans des lieux publics comme les bistrots, les églises, etc. A cette époque, pour moi qui travaillait dans une ONG internationale j’étais surpris et outré par la réaction de certains Occidentaux qui vivaient dans la ville ; loin de condamner cette escalade violente certains y voyaient le précurseur d’un mouvement qui allaient enclencher une révolte plus généralisée. On pouvait lire dans les dépêches une certaines désinvolture dans l’annonce des endroits où les grenades étaient lancées. Aucune once de condamnation, au contraire certains ont tenté via les associations locales et les médias qu’ils finançaient de légitimer le mouvement.

Au cours d’une interview au journal Iwacu Alexis SINDUHIJE va annoncer la couleur en déclarant que le processus électoral de 2015 n’aura pas lieu parce qu’un processus révolutionnaire aura enclenché un nouvel ordre politique. C’est dans ce contexte que cette insurrection en mode minima va connaitre son paroxysme avec la révolte des partisans du MSD. Ce mouvement qui tentait d’imiter les autres mouvements comme celui de la place Tahrihr en Egypte, va vite s’évaporer à cause du manque de soutient populaire : constante que l’on va observer tout au long des diverses tentatives de renverser le pouvoir en place en dehors des urnes.

Ce jour du 08 mars 2014 des jeunes du MSD sous le prétexte de faire du sport avaient prévue d’occuper la place de l’indépendance en plein centre ville de Bujumbura et ne quitter qu’au moment où le départ de Pierre NKURUNZIZA du pouvoir sera acté. C’est du moins le contenu des propos tenus par Alexis SINDUHIJE sur la RPA qui retransmettait l’événement en directe. Après plusieurs heures de face à face avec la police, après avoir pris en otage deux policiers qu’ils ont désarmés et humiliés en public, les jeunes du MSD sont délogés de force et plus de 70 d’entre eux arrêtés. Alexis SIJNDUHIJE qui avait prétendu être avec eux pour affronter le feu prendra la poudre d’escampette ; une habitude propre à lui selon certains qui le connaissent. Il entrera dans la clandestinité et va y demeurer jusqu’à présent. Cette tentative de révolte va mettre à jour un plan de déstabilisation qui avait été échafaudé depuis fort long temps et dont les acteurs principaux étaient les leaders de l’opposition radicale, certains médias comme la RPA, ISANGANIRO, BONESHA ; des associations de la société civile comme APRODH, FOCODE, ITEKA, etc certains prélat de l’église catholique comme Monseigneur NTAMWANA et NGOYAGOYE ; toutes ces personnes et organisations avaient un point commun : Ils bénéficiaient d’un soutient massif et inconditionnel de toutes les chancelleries occidentales basées à Bujumbura. Les personnes comme Pierre Claver MBONIMPA, Pacifique NINIHAZWE, Bob RUGURIKA , Vital NSHIMIRIMANA et beaucoup d’autres que je ne cite pas étaient devenus des habitués des compagnies aériennes qui desservent l’Europe à partir de Bujumbura. On comprendra plus tard qu’après leur échec ils se soient tous refugiés chez leurs mentors.

Pour enclencher la révolte et surtout éviter à tout prix le fiasco du 18/03/2014, des stratégies seront mise en place pour faire adhérer la population à leur entreprise. Quoi de mieux dans ce vas de figure que l’utilisation des médias et principalement de la Radio dans ce pays où une bonne partie de la population est analphabète. Un média va particulièrement s’illustrer dans la campagne de diabolisation du pouvoir CNDD-FDD et de son leader Pierre NKURUNZIZA, ici j’ai nommé la RPA.

Créer en 2001 par Alexis SINDUHIJE et Samantha POWER cette station radio va connaitre un succès fulgurant avec la couverture des élections de 2005, son patron à l’époque proche de l’ancien mouvement rebelle qu’était le CNDD-FDD va lui donner une place importante notamment en assurant, de façon trop peu professionnelle par ailleurs, la couverture de la campagne électorale de 2005. Après la victoire de 2005, son patron, Alexis SINDUHIJE, n’ayant pas eu les dividendes matériels escomptés de la part des vainqueurs va changer la ligne éditoriale de sa station. La critique ne sera plus constructive mais virulente et non fondée. Toutes les occasions seront bonnes pour peindre en noir toutes les actions du CNDD-FDD. Cette ligne éditoriale ne va pas varier même après que SINDUHIJE aura quitté la tête de la station pour s’engager en politique en créant le MSD. Les responsables qui vont se succéder à la tête de ce médias vont continuer dans cette logique et aller plus loin, eux fautes d’expérience ils vont pousser plus loin la parodie de l’information, s’estimant dans leur bon droit e continuer à défier les règles les plus élémentaires de la profession. Ainsi sur cette station, chaque édition du journal est une aubaine pour les amateurs de rumeurs et ragots en tout genre dont est friande la population de la capitale Bujumbura.

D’autres techniques de déstabilisation seront mise en place, cette fois-ci en prévision de l’échec des manifestations, ayant retenu la leçon du 08-03-214, de véritables actes terroristes prendront la relève une fois que la population aura refusé de suivre. Pacifique NINIHAZWE maitre d’œuvre de cette stratégie passera plusieurs fois sur les médias pour faire comprendre à l’opinion que le recours au terrorisme sera une solution de dernier recours suite à la soit disant intransigeance du gouvernement face à leur revendication. Une campagne qu’il débute bien avant les manifestations comme s’il avait anticipé leur échec. C’est méconnaitre l’individu, les organisateurs de tout ce que va connaitre le pays à partir du 26 avril 2015 savaient pertinemment que la population ne va pas suivre, pour eux la force était la seule issue pour parvenir à leur fin. C’est ainsi que des jeunes vont être recrutés, entrainés et armés pour mener des actions terroristes dans la capitale. C’est à ce niveau que le caractère international de la machination va se révéler. La logistique humaine et matérielle de cette opération sera assurée par un pays voisin : Le RWANDA.

Des relents d’un complot de niveau international

Comme mentionner en haut, des représentations diplomatiques surtout occidentales vont donner un appui certain aux préparateurs des troubles qui ne se limitera pas à ce que les convenances diplomatiques autorisent. Ainsi donc au-delà des rapports biaisés sur la réalité sur terrain, certains par le biais de leur service de renseignement vont assurer une base de repli à certains activistes et auteurs du putsch après leur défaite. C’est ainsi que certains Généraux putschistes, des conspirateurs membres du CNDD-FDD comme le Président de l’Assemblée et le Premier Vice Président vont se retrouver en Belgique, ancienne colonie et principal soutient à un changement de régime à Bujumbura. Bruxelles poussera la provocation jusqu’à recevoir ces dignitaire déchus de manière officielle.

La synergie avec la quelle les chancelleries occidentales vont agir pour fragiliser le pouvoir de Bujumbura aura comme point d’orge la prise de sanctions économiques. Les premiers à dégainer furent les USA suivi peu de temps par l’Union Européenne. Loin de moi l’idée d’opérer un nivelage par le bas, mais le Burundi est loin d’être la brebis galeuse en Afrique en ce qui concerne les droits de l’homme en Afrique. Au contraire. Cette situation sera vécu comme une injustice et poussera les autorités de Bujumbura à réagir, notamment en renforçant les organes de sécurité car la conviction était faite que l’objectif de ceux qui jadis étaient les chantres de l’aides au développement voulait utiliser cette dernière pour s’immiscer dans la politique intérieur du pays.

Cette complicité se révélera également dans la protection que va bénéficier le Rwanda contre les différentes plaintes du Burundi dans les organisations internationales. Que se soit au niveau régionale ou Onusien les plaintes du Burundi pour dénoncer les manœuvres de déstabilisation de son voisin du Nord resteront lettre morte ou susciteront quelques réactions timides de la part de certains responsables Occidentaux. Les résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies effleureront à peine la situation de tensions entre les deux pays, ou se contenterons de l’usage des termes diplomatiques sans aucune contrainte. Personne ne veut se mouiller face à cet enfant gâté par les occidentaux qu’est le pays qui a connu un génocide.

Et pourtant les preuves matérielles sont légions pour montrer que le Burundi avait de sérieuses raisons de se plaindre. Trois attaques successives en provenance du Rwanda sont la première salve des faits qui vont montrer à quel point la situation d’insécurité qui a prévalu au Burundi surtout dans la capitale Bujumbura avait comme principal origine le Rwanda. La première attaque eut lieu dans le Nord du pays en date du 30 Décembre 2015. Ce jour là des hommes armés ont traversé la frontière avec la RDC pour attaquer les populations de la Commune Murwi à la frontière avec le Rwanda. Bien qu’ayant passé par la RDC, la plupart des assaillants capturés reconnaîtront avoir eu entrainement et armes au Rwanda. Les détails qu’ils donneront aux enquêteurs rendent crédibles leurs témoignages qui convergent sur plusieurs points. Les deux autres attaques eurent lieus quelques mois plus tard. Au moi de juillet, plus exactement le 10/ juillet/2015 deux communes à la frontière avec le Rwanda à savoir Kabarore dans la province de Kayanza et Bukinanya dans la province de Cibitoke seront attaquées par des bandes armes venues de l’autre coté de la frontière au Rwanda. Là aussi ils ne feront pas long feu ayant été combattu par les l’armée aidée par la population. Les combattants capturés ont tous affirmé avoir eu des entrainements militaires au Rwanda, ce sont les véhicules de l’armée rwandaise qui ont assuré leur transport jusqu’à la frontière à partir de Gabiro où les instructeurs Rwandais assurés leur formation militaire.

Les Manifestations violentes qui débouchent à l’insurrection

C’est le 26 Avril 2015 que le CNDD-FDD a tenu son congrès extra ordinaire pour désigner son candidat à la Présidentiel. C’est la proclamation de cette candidature qui va enclencher ce que les leaders de l’insurrection vont appeler manifestation pacifique mais qui n’avaient de pacifique que de non. En effet durant les premiers jours de l’insurrection, des barricades sont dressés dans certains quartiers de la capitale, les gens qui cherchent à se rendre à leur poste de travail sont harcelé ; je me souviens de certains collègues qui arrivaient le visage barbouiller de cendre pour avoir tenté d’aller travailler. Au fur et à mesure que les jours passaient, la contestation prenait de plus en plus un tournant violent. Les jeunes qui étaient sur terrain ont commencé à avoir des reflexes qui ont rappelé pour certains la période sombre des années d’après l’assassinat de Melchior NDANDAYE. C’est ainsi que dans certains comme Nyakabiga des jeunes au visage qui ne convient pas se sont vu traités d’Imbonerakure et ont subi le pire des sorts rien que pour cela. Inutile de revenir en détail sur ces événements. Mais il faut remarquer qu’une bonne partie de l’opinion occidentale, notamment les medias vont passer sous silence ces actions violentes de la part des ‘’manifestants’’ et focaliser leur attention sur la police qui pourtant était elle-même parmi les victimes de cette violence. Le bilan des manifestations que s’évertuera à qualifier de non violent certains médias occidentaux et les leaders de la ‘’color revoluition’’ est lourd : On compte 374 civils tués et 368 blessés, pour les forces de l’ordre là aussi le bilan est lourd : 77 policiers tués et 367 blessés. Il est donc clair que sauf pour ceux qui sont animés d’une mauvaise foi incroyable que ces manifestations n’avaient rien de pacifique. La suite des événements va nous donner raison car des actions de terrorisme vont remplacer les lancers de pierres sur les policiers.

Les actions terroristes que nous allons observer dans la capitale durant cette période bénéficieront d’une couverture médiatique intéressée de la part de certains médias occidentaux et de communicateurs de l’insurrection sur les réseaux sociaux. Les grenades lancées sur différents lieux de rassemblement vont bénéficier d’une couverture quasi simultanée sur facebook et tweeter ; certains allant plus loin en annonçant par mégarde à l’avance les lieux où ces grenades vont être lancées. Les exemples sont légions, le plus frappant étant l’attentat sur Pierre Claver MBONIMPA annoncé plusieurs heures avant par Pacifique NINIHAZWE et Albert RUDATSIMBURWA. Plusieurs observateurs dont moi-même nous ne cesserons d’alerter sur la complicité ou la synchronisation qu’il y avait entre les actions terroristes et les agissements de Pacifique NINIHAZWE, Albert RUDATSIMBURWA, Bob RUGURIKA, Vital NSHIMIRIMANA, Adrien RUGAMBARARA pour n’en citer que ceux là sur les réseaux sociaux.

Le clou de l’action violente pour un changement de régime au Burundi sera le putsch du 13/05/2015. Ce jour là profitant du voyage de Pierre NKURUNZIZA en Tanzanie, un certain nombre d’officier de la FDBN et de la PNB vont tenter de prendre de force le pouvoir. Les détails sont connus le rôle de chacun est connu. C’est l’échec de ce putsch qui va sonner le glas de toutes tentatives de changement de régime.

La suite pour bientôt…Nous parlerons d’Arusha prétexte premier des partisans de la guerre.