La présence de Paul Kagame à Bamako, les 13 et 14 janvier, aura été l’une des surprises du sommet Afrique-France. D’abord parce que le président rwandais ne se déplace que rarement en pareilles occasions (il était absent du sommet de l’Élysée sur la sécurité, en 2013) ; ensuite parce que les relations entre Paris et Kigali ont connu un nouveau refroidissement après que la justice française a rouvert, en octobre 2016, son enquête sur l’attentat du 6 avril 1994, sur la base du témoignage, sujet à caution, du dissident rwandais Kayumba Nyamwasa.
Jeune Afrique