L’équipe de vérificateurs de la Force en attente de l’Afrique Orientale( EASF) procède dès ce lundi 13 jusqu’au 15 mars à la vérification du vivier civil de l’EASF à Bujumbura. Cette vérification permettra à ceux qui vont réussir d’être placés sur une base de données et pourront être appelés pour le déploiement. Steve LALANDE, le chargé de la composante civile de l’EASF est revenu sur l’historique et les mission de l’EASF et de ses composantes. Le protocole du conseil de paix et de sécurité de l’UA, adopté en juillet 2002 à Durban et entré en vigueur en décembre 2003, décrit les différentes composantes de l’architecture africaine de paix et de sécurité et leurs responsabilités respectives. Les forces des cinq régions jouent un rôle important dans la résolution des problèmes de paix et de sécurité à travers le continent.
La composante civile de l’EASF a été conçue pour planifier et coordonner les fonctions civiles des opérations de soutien de la paix. La composante civile est donc chargée des questions politiques, de la planification, de la coordination des activités civiles, des affaires judiciaires, de l’information du public, de la gestion et de l’observation électorales, des affaires civiles, de la protection de l’enfance et de la protection des civiles.
Le travail des différentes composantes de l’EASF est vital pour l’identification, la prévention et la résolution des conflits dans la région. L’EASF fournit des assurances, qu’il existe un mécanisme régional qui peut être appelé, si nécessaires, à intervenir dans la résolution des conflits. La dimension civile de la force de réserve se concentre sur divers éléments relatifs aux fondements du développement des institutions étatiques et à la reconstruction post-conflit. Ladite vérification a pour objectif de rencontrer, interroger et partager des informations et répondre à des questions avec les candidats à la liste des capacités de réserve de l’EASF.
Le secrétaire permanent au ministère des relations extérieures et de la coopération internationale, Dr Jean de Dieu NDIKUMANA a dit que cette activité a été déjà menée dans d’autres pays membres de l’EASF, comme le Kenya, l’Ouganda, les îles Comores, le Rwanda et les Seychelles, le Burundi en fait le sixième. La composante civile travaillera de concert avec celles policière et militaire. Les objectifs principaux de cette vérification sont de mettre dans la base des données de l’EASF les profils des experts civils des différents pays membres, transférer à la capacité africaine en attente les données des civils dont les profils remplissent les conditions requises pour être sélectionnés.
Il a terminé ses propos étant satisfait de l’étape bien importante qui met en compétition avec les ressortissants des autres Etats membres de l’EASF. Pour lui c’est un pas de plus vers la maturité dans la région.
[ http://www.rtnb.bi/fr/art.php?idapi=1/1/203 : publié Lundi, le 13/03/2017 par NKURUNZIZA Dieudonné ]