En date du 16 février 2018, à l’Institut français du Burundi, le ministère des Relations extérieures et de la coopération internationale a procédé au lancement officiel de la formation de cadres du ministère en français de la diplomatie. Cette activité a été rehaussée par le ministre des Relations extérieurs et de la coopération internationale Alain Aimé Nyamitwe, accompagné des membres du corps consulaire et diplomatique.
Dans son mot d’ouverture, l’ambassadeur de France au Burundi, Laurent Delahousse a remercié le ministre burundais des Relations extérieures et de la coopération internationale, et a rappelé que le Burundi est l’un des rares pays d’Afrique qui dispose d’une langue nationale commune et partagée par tous ses citoyens : le kirundi. « Dans son histoire, le Burundi a aussi hérité de la langue française. Le français n’est pas la langue de l’autre mais bien votre autre langue », a-t-il précisé. Pour M.Delahousse, le français jouit en effet d’une place importante dans la vie publique au Burundi. Il est notamment une des langues officielles du pays et la langue d’enseignement à partir de la 5e année de l’école fondamentale, il est aussi la langue de vos échanges et relations diplomatiques aussi bien au plan bilatéral que multilatéral.Dans son discours de circonstance, Alain Aimé Nyamitwe, l’ambassade de France au Burundi, qui a le bureau pour la promotion de la langue française au sein du Centre des langues du Burundi (Celab), n’a ménagé aucun effort pour que nos apprenants puissent bénéficier de cette formation en français de la diplomatie qui, apportera un plus à leur carrière de diplomate, a-t-il souligné. En effet, dans un monde devenu un véritable village planétaire, nul ne peut ignorer de nos jours l’importance de la communication sous toutes ses formes. Les échanges culturels, linguistiques, commerciaux, n’ont jamais cessé de rapprocher les humains afin de mieux se connaître, se parler, se regarder, s’estimer et se soutenir mutuellement, car l’union fait la force, a-t-il dit.Il n’a pas manqué de souhaité aux jeunes cadres d’écouter les plus anciens, de leur emboîter le pas, sinon de faire mieux dans leur recherche de la culture de l’excellence.
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