Plusieurs thèmes seront développés au cours de ce forum organisé sous le haut patronage du président de la République, Evariste Ndayishimiye. Le premier est intitulé : « Les moteurs du développement du secteur privé. » L’objectif est de présenter la vision du gouvernement pour le soutien au secteur privé, y compris les réformes en cours et nouvelles, notamment en ce qui concerne l’Investissement direct étranger, les entreprises d’État et l’esprit d’entreprise comme sources possibles de croissance du secteur privé.
Un autre thème est « Opportunités pour le secteur privé burundais sur les marchés locaux, régionaux et internationaux. » Les participants vont discuter sur les opportunités et recommandations dans les secteurs clés ayant un potentiel compétitif et des opportunités d’investissement au Burundi.
Les participants à ce forum vont également analyser les réformes du secteur privé. Ils vont échanger sur la façon dont le Groupe de la Banque mondiale et les autres institutions de financement du développement (IFD) peuvent soutenir la croissance et la création d’emplois par le secteur privé. Le dernier thème est le financement durable pour stimuler le développement du secteur privé au Burundi. Les échanges vont porter sur l’importance du financement durable et il y aura une présentation de l’approche et les opportunités offertes par la Société financière internationale et les banques commerciales pour appuyer le développement du secteur privé au Burundi.
« Quid du rapport du dernier Forum national de développement du Burundi ? Le site web consacré à ce forum est vide. Même les recommandations issues de forum ne sont pas encore publiées », relève Gabriel Rufyiri, président de l’Olucome. Il demande au gouvernement de communiquer sur l’état d’avancement de la mise en œuvre des recommandations du dernier forum. Et d’ajouter : « La plupart des hauts cadres de l’Etat sont des commerçants. Il faut laisser le secteur privé travailler sinon il ne peut pas prospérer. »
Par Fabrice Manirakiza (Iwacu)