Par Ir. Déo NDAYISHIMIYE & Ir.Vénuste BANGIRINAMA
Malheureusement, les auteurs de ces sauvageries, après avoir tenté et échoué le Coup d’État du 13 mai 2015, ont été chaleureusement accueillis et hébergés par certains pays entre autre le Rwanda et Belgique d’où ils continuent sans succès d’inciter le peuple Burundais à la division et à la haine bien qu’ils soient recherchés par la justice burundaise.
Après tous ces échecs, une campagne de diabolisation par propagation des rumeurs, faisant état de violations des droits de l’homme au Burundi à base desquelles furent formulés certains rapports abusifs par des organisations et commissions des Nations Unies sans une moindre vérification, a été instaurée comme moyen de recours. Une avalanche de résolutions controversées ont été votées, à titre d’exemple la résolution onusienne sur le Burundi S-24/1 du 17 décembre 2015, la résolussions 2303 du 29 juillet 2016 autorisant le déploiement de 228 policiers des Nations Unies pour une période d’un an ainsi que la résolution 33/24 du 30 septembre 2016 mettant en place une commission d’enquête sur le Burundi.
La plupart de ces rapports ont été élaborés à partir des témoignages recueillies via les réseaux sociaux (notamment whatsapp et facebook). Quelques officiers hauts gradés des corps de défense et de sécurité et la jeunesse IMBONERAKURE (Ligue des jeunes du parti CNDD-FDD) ont été injustement accusés des violations de droits humains. L’union Européenne et les USA sont allés jusqu’à décréter des sanctions (refus de visa, gel des avoirs…).
Des actes terroristes (enlèvements, assassinats ciblés, jets de grenades, tuerie et exposition des cadavres sur les voies publiques…) perpétrés par des insurges déguisés en tenue militaire ou policière ont été confirmés par des insurges attrapés et certains de leurs leaders. Tous ces cas n’apparaissent nulle part dans ces rapports onusiens, ce qui laisse penser que leur but est de protéger les commanditaires de ces forfaits et autres actes de barbarie commis durant l’insurrection.
Malgré les efforts fournis par le gouvernement de la République du Burundi dans la consolidation de la paix et la sécurité, certaines organisations internationales et d’autres personnalités continuent de ternir l’image du Burundi. Les exemples les plus probants sont les propos vexatoires du haut commissaire aux droits de l’homme Zeid-Raad-Al-Hussein qualifiant le Burundi d’un « abattoir des humains » au moment où la paix règne sur toutes les collines du pays et le fallacieux rapport de la Fédération Internationale de la Défense des droits de l’Homme (FIDH) du 23 février 2018.
Force est de conclure que ces rapports s’inscrivent dans la logique de continuité des révolutions de couleurs déclenchées dans plusieurs pays (Tunisie, Ukraine,…) dont le but était le renversement des institutions démocratiquement élues. Plutôt prétexte qu’une cause, les détracteurs ont voulu se servir de pont la candidature de Son Excellence Pierre NKURUNZIZA pour parvenir à leurs objectifs de détruire le Burundi ainsi que la démocratie, à commencer par le parti CNDD-FDD.
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