Bilan : Pourquoi le Burundi, de 2020 à 2023, plonge dans les bras de la Globalisation ?

Bilan Diplomatie Globalisation Présidence

De 2020 à 2023, le Chef d’Etat du Burundi S.E. Ndayishimiye Evariste a choisi de plonger – la Planification des Barundi – dans la Globalisation, au contraire de son prédécesseur S.E. Nkurunziza Pierre, le très populaire Président du Burundi.

Gitega, 6/03/2023 – Cadrant avec la Planification des Barundi, soit l’ensemble de toutes les politiques des Barundi. Conduite par le chef d’Etat des Barundi, S.E. Ndayishimiye Evariste ( Général Major ), Président du Burundi, observons son évolution depuis 2020 à aujourd’hui en 2023 :

2020 a été l’année de la mort inopinée de S.E. Nkurunziza Pierre, le très populaire président Africain du Burundi., et l’entrée en fonction de S.E. Ndayishimiye Evariste ( Général Major ), Président du Burundi, à l’issu des 4èmes élections démocratiques consécutives. – https://burundi-agnews.org/news/burundi-presidence-planification-2020-mort-de-nkurunziza-et-entree-en-fonction-de-ndayishimiye/

2021, année de l’assassinat du Président de Tanzanie Magufuli, a été celle où S.E. Ndayishimiye Evariste ( Général Major ), Président du Burundi, : – a mis un point d’honneur à la Politique Socio-Economique des Barundi en l’accolant à la Globalisation écartant de facto la politique d’autosuffisance engrangée depuis 2015 par S.E. Nkurunziza Pierre ; – a régulé en décrétant sur la Défense, la Sécurité, et la Justice ; – et a renoué diplomatiquement avec les USA ( USA, VATICAN, UE – Belgique, France -) permettant de mettre un terme à la Guerre Humanitaire contre le Burundi décrétée en 2015. – https://burundi-agnews.org/add/burundi-presidence-planification-2021-fin-de-la-guerre-humanitaire-des-usa/

2022 a été l’année où S.E. Ndayishimiye Evariste ( Général Major ), Président du Burundi, a installé son équipe de travail, pour l’aider à mener sa politique ; en renouant diplomatiquement des contacts bilatéraux renforcés avec les véritables ennemis du Burundi ( USA, VATICAN, UE – Belgique, France -) – https://burundi-agnews.org/bilan/burundi-la-presidence-en-2022-une-planification-ouverte-a-la-globalisation/

Le bilan 2020-2023 montre que ,depuis 2020, lors de son arrivée au pouvoir jusqu’ à nos jours, la – Planification des Barundi – que S.E. Ndayishimiye Evariste conduit ,en décrétant, amène les Barundi dans la – Globalisation – .

Pourtant, dès 2015, dans un contexte de guerre géopolitique entre la Chine et l’occident chrétien dans la région des Grands lacs africains, avec les sanctions que les USA, le Vatican, la France et la Belgique dont l’Union Européenne (EU), avaient octroyé au Burundi parce que leur tentative de changer le régime CNDD-FDD avait raté. Les Barundi, sous impulsion de S.E. Nkurunziza Pierre, le très populaire Président africain du Burundi, avaient commencé à remettre sur pied dans leur pays – un système économique – proche de son système économique traditionnelle autosuffisant basé sur les – Bahutu – produisant la richesse nécessaire pour permettre aux Barundi de vivre aisément, en mettant en avant l’agriculture et l’exploitation minière.
Il s’agissait d’un pas panafricain très important, sortant les Barundi des griffes occidentales dont il faisait face depuis le 19ème siècle. Car, depuis la Colonisation Belge, un crime contre l’humanité, débutée en 1919, passant l' »indépendance » en 1962 jusqu’en 2005, date de la fin de la guerre civile burundaise mettant fin à la dictature militaire néo-colon. Sur une population actuelle de plus de 9 millions d’habitants, le Burundi a connu un Génocide Régicide causant plus de 4,5 millions de victimes Barundi.
C’est le régime de dictature militaire néo-colon au Burundi ( 1965-2005) qui a instauré le système économique actuel dit – économie de marché – ( capitaliste ) après avoir détruit l’état traditionnel des Barundi -ingoma y’uburundi – entre 1959 à 1965-1969, et surtout réalisé le Génocide contre les Bahutu Barundi en 1972-1973.
Le choix du Chef d’Etat S.E. Ndayishimiye Evariste de faire plonger -la Planification des Barundi – dans la Globalisation est guidé par le fait qu’il souhaite remettre le Burundi dans une – économie de marché – au lieu de miser sur l’- économie traditionnelle des Barundi – .
Son choix d’accoler le Burundi à ce type d’économie , pour l’Afrique, signifie renouer les liens diplomatiques avec le monde occidental chrétien, permettant dès lors de bénéficier des aides financiers des Brettons Woods ( Banque Mondiale, Fonds Monétaire International … ) qui ne sont en réalité que des dettes colossales injustes pour les futures générations de Barundi, de par les intérêts monstres que ces institutions prennent pour leurs prêts financiers.
De plus, pour jouer à la Globalisation, politique inventée par l’occident christianisé, il faut des multinationales burundaises. Or le Burundi n’en a pas. Toutefois des ONGs sont présents au Burundi pour permettre aux patrons des multinationales étrangères occidentales, à travers leurs diverses Fondations, d’influer sur le plan de la Géopolitique burundaise, mettant en danger le Burundi comme en 2015.

Pourtant une alternative était possible pour le Burundi depuis les événements de 2015, en remettant en place l’ économie traditionnelle des Barundi modernisée en jouissant des prêts financiers des BRICS, plus justes que ceux des BRETTONS WOODS de la -Communauté Internationale- soit l’occident christianisé-.

Pour en savoir plus, concernant la Globalisation, 2 acteurs burundais ont écris là-dessus. L’ethnicisant M. Buyoya Pierre, en 1998, dans « Mission possible : construire une paix durable au Burundi » où il considère la Globalisation comme une nouvelle ethnie burundaise à intégrer dans l’équation de partage ethnique burundais qu’il préconisait à cette époque.
En juin 2000, M. Sindayigaya Jean Marie [1] écrivait : « Mondialisation : le nouvel esclavage de l’Afrique« , considérant la Globalisation comme une continuation de la Colonisation dont de l’Esclavage débutait au 15 siècle en Afrique et en Amérique, un crime contre l’humanité, un véritable génocide avec des chiffres variant entre 400 Millions et 800 Millions de victimes Africaines et Amérindiennes.
Dans cette perspective, le néo-colonialisme en Afrique, avec les régimes de dictatures militaires, juste après les indépendances, n’était qu’une continuité.
Prof. Pini-Pini Nsasay Evariste , auteur –Décolonial– Congolais, dans ses ouvrages : –La mission civilisatrice au Congo – Réduire des espaces de vie en prison et en enfer -(2012)– ; – Croisades de l’Europe christianisée contre l’Afrique ancestrale, Tome I – Procès du christianisme meurtrier- (2017) ; Croisades de l’Europe christianisée contre l’Afrique ancestrale, Tome II – La guerre permanente en Afrique – (2018) ; et -L’Afrique en coma – ( 2022 ). Il déconstruit cette Globalisation. Partant du 4ème siècle, à partir de l’Empereur de Rome Constantin qui crée – la religion catholique – devenant le 1er Pape du Catholicisme. Ayant pour ambition de conquérir d’abord l’Europe -l’inquisition- ( avec les multiples hérétiques ), puis le Monde ( Asie, Amérique, et Afrique ).
A partir du 11ème siècle, l’Empereur de Rome ne fut plus le Pape. Le Pape avait désormais son Etat. Après le temps de l’inquisition en Europe, au 15ème siècle, le Vatican et ses Etats vassaux ( Portugal, Espagne ) partaient à la conquête de l’Amérique et de l’Afrique, débutant -la Colonisation – ( dont l’Esclavage ) , créant des Empires Européens et le – Capitalisme moderne – .
C’est ce – Capitalisme moderne -, système socio-économique, moteur du – Néocolonialisme – , qui s’est muté en – Néolibéralisme -, cœur de la Globalisation d’aujourd’hui.
Dans notre région des Grands Lacs Africaines, le Kenya, tout comme le Rwanda [2],, sont les états les plus profondément liés à la Globalisation.

En conclusion, d’un point de vue sécuritaire, le Burundi, comme toute la région des Grands Lacs Africains, vit la Guerre Géopolitique CHINE – USA ( Monde occidental Christianisé ).
Le Kenya, le Rwanda et l’Ouganda ont choisi le camp – occidental -, souhaitant balkaniser la RDC Congo et la Tanzanie, en changeant les régimes politiques au Burundi et en Tanzanie.
La déstabilisation sécuritaire de cette région permet de perturber la route de la soie chinoise DAR SALAM (TANZANIE) – KIVU ( RDC, BURUNDI,RWANDA ) – KATANGA (RDC).
Le positionnement de S.E. Ndayishimiye Evariste dans la Globalisation met le Burundi sur la même route du Kenya, du Rwanda, et de l’Ouganda. C’est un pari très difficile choisi par le Chef d’Etat S.E. Ndayishimiye Evariste car l’occident christianisé, derrière cette Globalisation, veut changer le régime CNDD-FDD en place au Burundi dont il fait parti.
Seul l’Ubuntu des Barundi , la tradition des Barundi, permettra le Burundi de réussir son pari, par un geste d’intelligence collective -ubwenge-, en consolidant les liens harmonieux existants entre les divers miryango Barundi, notamment ceux des Bahutu et des Bahima Barundi [3].
Le citoyen occidental, christianisé, celui de la Globalisation, n’est qu’un citoyen vivant de – publicité – l’incitant à la consommation de produits occidentaux, tourné vers le matériel.
Le citoyen murundi, lui, vivant de l’ubuntu, l’ancestralité des Barundi, vit avec des valeurs humaines en harmonie avec les lois de la nature ( du Cosmos ) et les autres êtres humains sur terre.
Pourquoi tourner la Planification des Barundi vers cette Globalisation ? Veut on avoir des citoyens Barundi christianisés vivant de – publicité -, rêvant d’occident, débarrassés de l’ubuntu de leurs ancêtres, leur Tradition ?
La Présidence burundaise devrait ouvrir un débat de société avec le parti CNDD-FDD, 1ère force politique du Burundi, en échangeant avec tous les représentants de tous les miryango Barundi. Cela permettrait de mettre en place une Planification des Barundi en harmonie avec ce que sont réellement les Barundi.
Les Barundi, avant d’être des Chrétiens, des Catholiques, des Musulmans, … sont d’abord des êtres de l’Ubuntu, de leur ancestralité, de leur Tradition.