Les dirigeants, les partenaires et les représentants des organisations de la Communauté internationale se sont retrouvés au Qatar pour examiner les moyens d’accélérer le développement durable des PMA. La première partie de la Conférence avait permis, le 17 mars puis le 1er avril 2022 par l’Assemblée générale, d’adopter le Programme d’action de Doha (2022-2031), qui succède à celui d’Istanbul (2011-2020).
Lors de son discours, le Secrétaire général de l’ONU s’est offusqué du faible niveau d’action pour changer les choses et à appeler à l’unité dans l’action: “Nous pouvons et nous devons nous unir” pour transformer les mots du Programme d’action de Doha en résultats tangibles. M. Antonio Guterres a réclamé une « véritable révolution en termes d’assistance » à trois égards: une aide immédiate pour atteindre les objectifs de développement durable (ODD), un soutien pour mobiliser et optimiser les ressources nationales, et une réforme impérative du système financier mondial en créant un « nouveau Bretton Woods ».
En effet, ce sera « la feuille de route » pour résoudre les problèmes des PMA au cours de la prochaine décennie, a revendiqué l’Émir du Qatar, en sa qualité de Président de la Conférence. S.A Tamim bin Hamad Al-Thani a rappelé aux pays riches et développés leur responsabilité morale d’aider les PMA: « Ce n’est pas une faveur. » En annonçant lui-même un don de 60 millions de dollars pour soutenir la mise en œuvre du Programme, l’Émir a invité les autres États Membres à suivre son exemple.
Au cours du débat général qui a suivi, le Président de la République du Burundi S.E Evariste a indiqué que le Programme d’action de Doha représente un grand espoir pour les PMA notamment le Burundi, dont les potentialités peuvent facilement être transformées en réalités si le capital humain et financier est activé.
La Présidence