ALERTE – Bujumbura, 18/04/2018 – C’est un réfugié Burundais du nom de SHWIRIMA Noël et son épouse qui sont incarcérés côté rwandais au poste frontière de la Kanyaru Haut entre le Rwanda par les autorités policières du Rwanda.
Agé de 63 ans, SHWIRIMA venait de purger 13 ans dans la prison de Kigali. Avec l’assistance du @CICR, la justice rwandaise l’avait récemment relaxé. Il a donc décidé de rentrer dans son pays natal, le Burundi, qu’il avait fui en 1972.
Dans ce rapatriement volontaire, SHWIRIMA voyage avec les documents suivants: un sauf-conduit délivré par l’ambassade du Burundi à Kigali, une copie du jugement, et un document délivré par la Croix Rouge Internationale ( @ICRC )
En dépit de tout cela, M. SHWIRIMA vient de passer 2 nuits dans un cachot avec de « nouvelles charges » qui lui étaient jusque là inconnues. Demain matin, il sera déporté à Kigali, et sans doute directement en prison.
Dans un message que l’épouse de Shwirima, une Congolaise, a réussi à exfiltrer, elle implore les organisations humanitaires HCR et Croix Rouge d’intervenir pour qu’on les laissent rejoindre les leurs qui les attendent au Burundi à quelques mètres de l’autre côté de la frontière
Source : Steve De Cliff @SDeCliff
1/5 C’est un réfugié Burundais du nom de SHWIRIMA Noël et son épouse qui sont incarcérés côté rwandais au poste frontière de la Kanyaru Haut entre le Rwanda par les autorités policières du #Rwanda. @CICR_es @ICRC @UNHCRUK @secgen @BurundiGov @willynyamitwe @landrysibo @Ikiriho pic.twitter.com/erurdoflGY
— Prof. Steve Juru De Cliff (@SDeCliff) 18 avril 2018
3/5 Dans ce rapatriement volontaire, SHWIRIMA voyage avec les documents suivants: un sauf-conduit délivré par l’ambassade du Burundi à Kigali, une copie du jugement, et un document délivré par la @ICRC @CICR_es @secgen @UNHCRUK @BurundiGov @willynyamitwe @landrysibo @LionelYves pic.twitter.com/DGQCjHHMvW
— Prof. Steve Juru De Cliff (@SDeCliff) 18 avril 2018
5/5 Dans un message que l’épouse de Shwirima, une Congolaise, a réussi à exfiltrer, elle implore les organisations humanitaires @UNHCRUSA @ICRC d’intervenir pour qu’on les laissent rejoindre les leurs qui les attendent au #Burundi à quelques mètres de l’autre côté de la frontière pic.twitter.com/gdXFLiL72F
— Prof. Steve Juru De Cliff (@SDeCliff) 18 avril 2018