“On ne peut pas planifier son avenir quand on ne connaît pas son présent”, a martelé le Numéro Un Burundais après avoir exhorté les éleveurs de porcs à œuvrer pour la réalisation de la Vision du Burundi émergent en 2040 et développé en 2060.
Au cours de cette rencontre qui avait pour objectif d’échanger avec les éleveurs de porcs afin de trouver des solutions aux problèmes qui limitent l’essor de cette activité, une opportunité a été donnée à ces derniers pour soulever les difficultés qu’ils rencontrent dans l’exercice de ce métier et présenter ainsi leurs doléances au Chef de l’Etat.
Entre autres défis soulevés, figurent le manque de marchés d’écoulement, le coût élevé de l’alimentation des porcs, l’insuffisance des centres naisseurs capables de générer des races pures, et le manque de connaissances nécessaires aux éleveurs et vétérinaires.
“Quand il ya une confédération nationale, l’écoulement des produits devient facile”, a fait remarquer le Président de la République qui a suggéré aux éleveurs de porcs de se regrouper en coopératives afin de créer des chaînes de valeur pour s’occuper eux mêmes de la production, la transformation et la commercialisation des produits porcins.
Sur recommandation du Chef de l’Etat, des fédérations provinciales et une confédération nationale des éleveurs de porcs ont été d’emblée mises en place afin d’assurer leur représentativité et une meilleure coordination des actions.
Le Président Burundais a clôturé la réunion instruisant au Ministère ayant en charge l’élevage dans ses attributions d’organiser trimestriellement des réunions avec les éleveurs des porcs et de prévoir une réunion annuelle d’évaluation dans le cadre d’un suivi régulier des activités dans ce secteur.
La Présidence