
Lors de cette séance, le Ministre des finances a fait savoir que le gouvernement du Burundi dépense chaque année un montant qui s’élève à 9.287.717.036F pour le loyer des immeubles, alors qu’il perçoit 500 millions de ses immeubles en location.
Le Ministre Nestor Ntahontuye a indiqué que du 2è au 4è trimestre de l’année budgétaire 2023-2024, 3 grands défis ont été présentés, dont les contraintes liées à la passation des marchés, l’absence d’une digitalisation adaptée à la gestion des finances publiques, et les demandes fréquentes des réallocations budgétaires.
𝘿𝙞𝙛𝙛𝙚́𝙧𝙚𝙣𝙩𝙚𝙨 𝙦𝙪𝙚𝙨𝙩𝙞𝙤𝙣𝙨 𝙤𝙣𝙩 𝙩𝙧𝙤𝙪𝙫𝙚́ 𝙡𝙚𝙪𝙧𝙨 𝙧𝙚́𝙥𝙤𝙣𝙨𝙚𝙨
Lors de la séance plénière, le Ministre des finances Nestor Ntahontuye a donné des éclaircissements sur les différentes questions posées par les élus du peuple. Concernant l’évasion fiscale, le Ministre Nestor Ntahontuye a appelé la population à dénoncer tout commerçant qui ne donne pas les factures à ses clients, pour qu’il soit puni conformément à la loi. Il a dit que quiconque dénoncera une personne qui veut échapper au paiement de l’impôt bénéficiera de 10% sur l’amende infligée à ce commerçant.
S’agissant de l’argent conservé dans les ménages, le Ministre Ntahontuye a souligné qu’il y a un projet de loi en cours de préparation sur la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Cette loi va permettre la lutte contre la conservation d’argent dans les ménages, a-t-il renchéri.
𝙌𝙪𝙞𝙙 𝙙𝙚𝙨 𝙥𝙧𝙞𝙭 𝙙𝙚𝙨 𝙢𝙚́𝙙𝙞𝙘𝙖𝙢𝙚𝙣𝙩𝙨?
Au moment des questions orales avec débat adressées au ministre des finances, le Président de l’assemblée nationale Gélase Daniel Ndabirabe a exhorté le ministre ayant les finances dans ses attributions, à prioriser les projets productifs pendant la planification du budget de l’année budgétaire 2025-2026. Selon Gélase Daniel Ndabirabe, les projets non rentables doivent avoir un budget minime par rapport à ceux qui génèrent des revenus.
Concernant les prix exorbitants des médicaments qui s’observent sur le marché alors que ces médicaments sont exonérés, le Président de l’assemblée nationale a suggéré que le ministère de la santé publique prenne la responsabilité d’importation des médicaments, afin de fixer les prix de ces derniers pour éradiquer la spéculation dans leur commercialisation.
Notons qu’après la présentation et les échanges sur le rapport d’analyse des performances et d’exécution budgétaire du 2ème, du 3ème et du 4ème trimestre, ce rapport a été adopté à l’unanimité par les députés.