Tennis burundais, encore et toujours.
(Iwacu 29/03/14)
Le Burundi a encore frappé fort au 37ème Championnat d’Afrique Junior (16 ans et moins). Classé 5ème parmi les 25 pays en lice et à la première place dans la zone 5.
A Nairobi, du 13 au 22 mars… sept jeunes tennismen burundais, de 16ans et moins (3 filles et 4 garçons) sont allés, joué et gagné. Ils ont démontré que le Burundi regorge de talents. Véritable tour de force réalisé par Sada Nahimana (14 ans), après l’exploit de Guy Orly Iradukunda, qui est devenu, au cours de cette année, le numéro un africain, dans la catégorie junior. Face aux autres 25 pays africains, le Burundi a remporté la 5ème place, après l’Afrique du Sud, le Maroc, la Tunisie et l’Egypte. «Mais le Burundi occupe la première place, depuis 7 ans, dans la sous-région », fait savoir Assani Murisho, entraîneur au centre d’entraînement de Tennis de la Fédération Internationale, sis à Bujumbura. Il se félicite d’ailleurs de ce sacre.
Sada Nahimana, qui s’entraîne aujourd’hui à Casablanca, a prouvé son talent. La Burundaise a séduit le public par sa technique et son jeu tactique varié : « Elle a repoussé à plusieurs reprises les boulets de canons de ses adversaires », martèle l’entraîneur.
Sûre d’elle même, sereine et calme, elle ne lâche rien à ses adversaires. Cette petite sœur d’Assani Ndayishimiye (autre tennisman Burundais qui évolue aujourd’hui aux Etats-Unis, NDLR), ne craque pas. Par un jeu musclé, en quart de finale, elle a battu la Marocaine Diae El Jardi, en 3 manches (6-3, 5-7, 7-6). Elle inflige aussi une défaite, en demi-finale, à la Sud Africaine Corin De Wall (6-4). Et, en finale, Sada donne une véritable leçon de tennis à l’Egyptienne Khaled Hala (6-3,6-2).
En janvier dernier, cette adolescente a remporté le simple et le double des Championnats de l’Afrique orientale, disputés à Dar-Es- Salam. Première, dans sa catégorie (14 et moins) au niveau africain, Sada vient de confirmer sa suprématie, à Nairobi.
Les succès des tennismen burundais résultent du centre d’entraînement de tennis affilié à la Fédération internationale de Tennis, (le deuxième en Afrique, après celui du Maroc). Implanté au Burundi depuis deux ans, ce centre encadre une dizaine d’enfants de différents pays africains et compte en accueillir d’autres d’ici le mois de septembre. Mais le manque d’entraîneurs reste un défi pour ce sport. « Jusque là, le centre compte seulement trois entraîneurs », signale M.Murisho.
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