Le ministère de la Santé publique et de lutte contre le sida a organisé, le mercredi 14 janvier 2015, une conférence de presse. C’était dans le but de présenter les grandes réalisations dudit ministère pour l’année écoulée de 2014, ainsi que les perspectives de 2015.
La ministre de la Santé publique et de lutte contre sida, Dr Sabine Ntakarutimana, a fait savoir que les grandes réalisations de l’année 2014 s’inscrivent dans la mise en œuvre du Plan national de développement sanitaire 2011-2015. Les priorités de ce plan, a-t-elle expliqué, sont l’amélioration de la santé de la mère et de l’enfant, la lutte contre les maladies transmissibles et non transmissibles, le renforcement de la lutte contre le VIH/sida dans une approche multisectorielle. D’autres sont le renforcement des actions de lutte contre la malnutrition, l’accroissement de la demande des soins de santé, le renforcement du système de santé ainsi que le renforcement et la pérennisation du financement basé sur les performances associé à la gratuité des soins.
Elle a en outre révélé que ces réalisations poursuivent trois objectifs généraux qui sont en rapport avec les quatrième, cinquième et sixième objectifs des objectifs du millénaire pour le développement.
Le premier, a révélé la ministre, est de contribuer à la réduction de la morbi-mortalité des maladies transmissible et non transmissibles, le second est de contribuer à la réduction de la mortalité maternelle et néonatale et le troisième, celui de contribuer à la réduction de la mortalité des enfants de moins de 5 ans.
Mme Ntakarutimana a indiqué que son ministère s’est également focalisé sur la mise en œuvre des principales politiques gouvernementales inscrites dans le secteur de la santé.
Elle a évoqué notamment la mesure de la gratuité des soins pour les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans avec comme retombée positive un taux d’accouchement assisté par un personnel qualifié qui est passé de 61% en 2010 à 74% en 2014. On enregistre également une réduction du taux de mortalité maternelle et infantile, a-t-elle ajouté.
Dans le secteur de la lutte contre le sida, des améliorations en ce qui concerne la prévention et l’enrôlement de personnes sous ARV sont enregistrées. Elle a souligné en guise d’exemple que jusqu’en septembre 2014, le ministère est arrivé à 773 sites de dépistages volontaires du VIH, 378 sites PTME (prévention de la transmission du VIH-sida de la mère à l’enfant) et 35 565 personnes sous ARV et 2 920 femmes sous PTME.
Différentes infrastructures ont été inaugurées et d’autres sont en construction
La ministre a, par la suite, précisé que le ministère s’est heurté à pas mal de défis comme le problème financier pour la mise en œuvre du Plan national de développement sanitaire. D’autres défis concernent le problème de trésorerie des hôpitaux, les dettes du CNTS envers les fournisseurs, la faible taux d’adhésion à la Cam, l’insuffisance du personnel surtout qualifié.
