Le Sénat adopte le projet de loi budgétaire exercice 2019-2020

Le sénat burundais a analysé et adopté à l’unanimité samedi 8 juin 2019 le projet de loi budgétaire exercice 2019-2020. C’est le Ministre des Finances, du budget et de la coopération au Développement économique Domitien Ndihokubwayo qui a présenté ce projet de loi. Les sénateurs ont également approuvé les 8 noms des candidats au poste d’ambassadeur proposés par le Président de la République.

Au sujet du projet de loi budgétaire, Domitien Ndihokubwayo a indiqué que son élaboration a tenu compte de la santé financière au niveau national et international. Il a précisé qu’on tient compte également des besoins exprimés dans différents secteurs du pays.

Le projet de loi budgétaire indique une croissance économique de 4.2% au cours de l’exercice 2019-2020, a souligné le Ministre.

Il a aussi précisé qu’en général, le budget de l’Etat exercice 2019-2020 sera de 1516 milliards de francs burundais, c’est à dire 100 milliards de majoration par rapport à celui de l’année passée. Le Ministre des finances a également fait savoir que 84.6% du budget proviendront des ressources internes.

Après les explications par le Ministre, le projet de loi budgétaire a été adopté à l’unanimité par les sénateurs.

Avant cette activité, les sénateurs avaient procédé à l’approbation des noms de 8 candidats qui représenteront le Burundi à l’étranger. C’est le Ministre des affaires étrangères, ambassadeur Ezéchiel Nibigira qui a présenté et défendu les CV de ces candidats.

Il s’agit de: Espérance Ndayizeye de Gitega, Pauline Ruratotoye de la Mairie de Bujumbura, Therence Ntahiraja de Makamba, Ernest Niyokindi natif de Cankuzo, Gamaliel Nkurunziza natif de Ngozi, Gérard Bikebako natif de Bujumbura, Pascal Ruhomvyumworo de Karusi et Epiphanie Kabushemeye de Kirundo.

Parmi les candidats on compte 4 hommes et 3 femmes et 7 sont de l’ethnie Hutu contre un de l’ethnie Tutsi.

Après analyse, les Sénateurs ont approuvé tous les noms tels que présentés par le Ministre burundais des Affaires étrangères.

 

Par HAKIZIMANA Placide