Le deuxième Vice-président du Burundi, Joseph Butore, a procédé lundi à la pose de la première pierre des travaux d’exécution de la ligne de transmission haute tension 220 KV Kamanyola (RDC)-Bujumbura de l’énergie électrique produite par la Centrale hydroélectrique régionale de Rusizi III.
Il s’agit d’un « signe fort du renforcement de la coopération sous-régionale » et de confirmation que les travaux d’exécution de la ligne de transmission haute tension 220 KV Kamanyola, localité de la République Démocratique du Congo, à Bujumbura, a déclaré le ministre de l’Energie et des Mines, Côme Manirakiza, lors de cette inauguration.
Il a indiqué que ces travaux constituent un programme de développement énergétique en matière d’interconnexion électrique entre le Burundi, la RDC, le Rwanda, l’Ouganda et le Kenya.
Le Burundi mettra en œuvre dans ce programme trois lignes de transmission haute tension dont les rôles seront d’appuyer à la fourniture et aux échanges d’énergie électrique.
Il s’agit de la ligne de transmission haute tension 220 KV Kamanyola-Bujumbura avec l’arrivée au poste de dispatching 220 KV de Rubirizi où a eu lieu la pose de la première pierre des travaux en rapport avec cette ligne ce lundi.
Il s’agit ensuite de la ligne d’interconnexion haute tension 220 KV entre le Burundi et le Rwanda : Gitega-Ngozi-Huye et Kigoma dans la région du sud du Rwanda.
Il s’agira enfin de la ligne de transmission haute tension 220 KV Gitega-Muyinga-Rusumo Falls pour le transport d’énergie électrique produite par la centrale hydroélectrique régionale de Rusumo Falls (81 MW), installée à la confluence des rivières Akagera et Ruvubu.
Ce programme a bénéficié d’un financement de la Banque Africaine de Développement (BAD) de 27 milliards de BIF (17 millions de dollars) et d’un appui financier allemand de la KFW de 15 millions d’Euros.
Le gouvernement burundais quant à lui a prévu un montant de 600 millions de BIF (près de 384.000 dollars) destiné à l’expropriation des populations qui seraient touchées par l’exécution de ce programme, notamment par la destruction des maisons ou des cultures.
Ce programme vient à point nommé dans un Burundi qui a tant besoin d’énergie pour sortir de l’extrême pauvreté dans lequel il se trouve
Source: Agence de presse Xinhua
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