Les forces de l’ordre burundaises ont encore une fois démontré leur professionnalisme et leur attachement à la mère patrie, lors des combats de vendredi matin contre des assaillants qui avaient attaqué lâchement et simultanément trois camps militaires, deux à Bujumbura et un autre dans la province de Bujumbura rural, à l’est de la capitale. L’efficacité des forces de l’ordre a permis en deux trois mouvements d’étouffer dans l’œuf ce que les parrains des Sindumuja avaient concocté pour une énième fois, de tenter d’annihiler la volonté de la majorité des Burundais qui s’est dotée des nouvelles institutions récemment élues.
Sur RFI dans la foulée juste après les combats, on a entendu parler de « pas franchi » mais lequel, et par qui ? On se demande si certains milieux n’espéraient que cette fois ci, l’insurrection soit durable et qu’enfin l’opération « couteau dans le dos » puisse donner le fruit escompté. Parmi les assaillants capturés, il parait, que des éléments originaires d’un pays voisin ont été identifiés.
Ceci nous amène à nous rappeler qu’il y a quelques mois depuis le câble de l’équipe des NU au Burundi vers son siège central, relayé par toute la clique des pseudo sociétés civiles eux-mêmes financés par des néocoloniaux, on accusait les autorités gouvernementales et certains haut gradés de l’armée de distribuer des armes de guerre aux Imbonerakure et qui seraient également appuyés par des Interahamwe, aujourd’hui avec ce qui se passe on est en droit de penser qu’il s’agissait d’un camouflage éhonté dont le but était de détourner l’attention des autorités burundaises afin qu’eux puissent continuer à leur guise, affûter et de mettre en place le dispositif qu’ils avaient ourdi afin de renverser par la violence les institutions actuelles.
Nous pouvons nous féliciter de la déclaration du secrétaire général des Nations Unies qui sans hésiter à condamner très fermement les attaques de ces hors la loi. Ceci est d’ailleurs conforme à la résolution 2248(2015) qui encourage plutôt les Burundais à dialoguer tout en écartant les non « peaceful » dialogue qui est contraire à l’usage de la Kalachnikov, langage prôné ces temps-ci par les Sindumuja et autres suppôts des milieux étrangers.
De ce qui précède, il est plus que temps que les autorités habilitées puissent laver de tout soupçon les citoyens honnêtes salis par ces gens sans foi ni loi qui les ont accusé injustement pour assouvir leurs ambitions macabres, tel la fable de Jean de Lafontaine dite « le loup et l’agneau », en inversant les rôles notamment en disant que ce sont les Imbonerakure qui s’arment alors que depuis trois mois les armes qui font des victimes au Burundi sont dans les mains des insurgés Sindumuja.
Nous supplions les autorités de la République du Burundi de proclamer cette vérité et que plus jamais nous ne puissions encore entendre des accusations gratuites contre cette jeunesse dont le seul tord et de s’adonner quotidiennement aux travaux communautaires de développement ainsi qu’à promouvoir l’amour de la patrie. On peut l’espérer. De même, les forces de l’ordre sont à féliciter avec vigueur car on est confiant qu’avec ces valeureux guerriers les citoyens Burundais peuvent compter sur eux à tout moment et en tout lieu.
Miburo Pontien