Le ministre de la santé publique et de la lutte contre le SIDA Dr Thaddée Ndikumana en compagnie des partenaires du système des Nations unies au Burundi et la Banque mondiale, a effectué mardi 03 mars 2020, une visite de supervision sur le Centre transitoire de traitement d’Ebola et de Coronavirus de Mudubugu dans la commune Gihanga de la province Bubanza.
Ce centre transitoire construit systématiquement pour accueillir des cas suspects ou confirmés de ces maladies infectieuses d’Ebola et de coronavirus est déjà opérationnel, doté de matériels adéquats pour riposter contre ces maladies.
Il est équipé de bâtiments provisoires qui peuvent accueillir pour le moment 24 cas avec des équipements complets respectant les normes de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qui est d’ailleurs le chef d’ouvrage de ce site pour la prise en charge des cas confirmés.
A cette même occasion, l’équipe de supervision a également visité le centre de prise en charge des maladies infectieuses en cours de construction sur cette même colline, l’objectif était de constater l’état d’avancement de ces travaux de construction. Ce centre est entrain d’être construit dans le cadre du respect du règlement sanitaire international par le gouvernement du Burundi.
Selon le ministre Thaddée Ndikumana, ce centre durable d’un nombre important de bâtiments servira au ministère de la santé de bien juguler les épidémies infectieuses qui peuvent subvenir tant de l’intérieur que de l’extérieur du pays.
Ces centres seront dotés d’équipements modernes de laboratoire et ces derniers seront pilotés par le laboratoire de référence de l’Institut National de Santé Publique (INSP). Le ministre se réjouit que les prestataires de soins aient été bien formés. Dans cette même perspective, ces deux centres seront dotés d’un laboratoire mobile pour plus d’efficacité dans les diagnostics de ces maladies.
Le Ministre en charge de la santé n’a pas manqué de signaler que le gouvernement du Burundi, à l’instar des autres pays du monde est à l’œuvre en vue de se préparer à mettre en quarantaine les visiteurs, les touristes et les ressortissants burundais qui proviendraient des pays attaqués si l’OMS le recommande.
Par NKURUNZIZA Dieudonné