Partenariat Burundi-GUAN depuis 2022 : Avantages et risques pour la souveraineté du Burundi dans un contexte de globalisation économique et politique. Dialogue entre le CNDD-FDD et la Société Civile visant à renforcer le rôle des OSC dans la mise en place d’une planification pour un horizon prospère 2040 et 2060. Nécessité de stratégies locales pour contrer l’influence de la GUAN afin de préserver le Burundi « Ingoma y’Uburundi » à travers l’indépendance économique et politique.
Bujumbura, le 6 décembre 2023 – En accord avec la politique intérieure des Barundi et celle des partis politiques, en ce début de l’ère multipolaire des BRICS+, une alternative de la GUAN[1], l’Honorable Ndikuriyo Réverien, le très populaire Secrétaire Général du CNDD-FDD, première formation politique du Burundi, a organisé un débat avec les responsables des Organisations de la Société Civile (OSC). L’objectif était de discuter de l’importance de leur rôle dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques, en vue d’un Burundi émergent d’ici 2040 et prospère économiquement d’ici 2060.
Depuis 2022, le Burundi, sous la présidence de S.E. Ndayishimiye Evariste, Général Major, collabore [2] avec la GUAN. Cependant, le risque de ce partenariat est que la GUAN, dans sa quête d’objectifs socio-économiques par le biais du financement, envisage de contrôler toutes les ‘économies sociales’ (société civile, partis politiques, médias, entreprises, etc.) des pays du monde, en particulier africains, afin de pouvoir provoquer à tout moment des changements de régime politique ou des ‘révolutions de couleur’, au mépris de la souveraineté de ces États.
Selon Hon. Ndikuriyo, il est donc crucial de développer des stratégies locales entre les acteurs de l’économie sociale burundaise pour préserver la souveraineté des Barundi. En 2015, l’économie sociale du Burundi était presque totalement sous l’emprise financière de la GUAN. Il s’en est fallu de peu pour que le coup d’état militaire du mercredi 13 mai 2015 ne débouche sur une « révolution de couleur » au Burundi, changeant ainsi le régime du CNDD-FDD, en place démocratiquement depuis 2005.
