Le Burundi est aujourd’hui doté d’une nouvelle Constitution promulguée le 7 juin 2018, au palais présidentiel de Gitega par le président de la République Pierre Nkurunziza, peu avant les cérémonies se rapportant à cet événement qui se sont déroulées au stade de Bugendana de la province de Gitega où le Chef de l’Etat a adressé à la Nation un message essentiellement axé sur le scrutin national du 17 mai 2018.
Les médias écrits et audio-visuels vous ont déjà parlé de ces cérémonies de Bugendana, mais il convient de rappeler que le Chef de l’Etat a, au cours de son allocution, annoncé qu’il ne sera pas candidat aux élections de 2020, contredisant ainsi les détracteurs du peuple burundais ayant sans cesse affirmé que « la nouvelle Constitution était taillée à la mesure du président de la République ». C’était à la fois un mensonge et une insulte à l’égard de l’autorité suprême.
Le Burundi est aujourd’hui doté d’une nouvelle Constitution promulguée le 7 juin 2018, au palais présidentiel de Gitega par le président de la République Pierre Nkurunziza, peu avant les cérémonies se rapportant à cet événement qui se sont déroulées au stade de Bugendana de la province de Gitega où le Chef de l’Etat a adressé à la Nation un message essentiellement axé sur le scrutin national du 17 mai 2018. Les médias écrits et audio-visuels vous ont déjà parlé de ces cérémonies de Bugendana, mais il convient de rappeler que le Chef de l’Etat a, au cours de son allocution, annoncé qu’il ne sera pas candidat aux élections de 2020, contredisant ainsi les détracteurs du peuple burundais ayant sans cesse affirmé que « la nouvelle Constitution était taillée à la mesure du président de la République ». C’était à la fois un mensonge et une insulte à l’égard de l’autorité suprême.
La commune Bugendana est tout un symbole. C’est en effet, à partir de cette entité administrative que le Chef de l’Etat a officiellement lancé, le 12 février 2017, la campagne d’explication du projet de révision constitutionnelle ayant été soumise au vote référendaire le 17 mai 2018. C’est encore en commune Bugendana que le parti CNDD-FDD a organisé son premier meeting électoral auquel le président de la République Pierre Nkurunziza a participé en qualité de premier membre du parti CNDD-FDD, de président du Conseil des Sages et de Grand visionnaire du même parti. La commune Bugendana a donc de quoi se réjouir pour avoir été choisie pour abriter ces activités d’importance, notamment, celle se rapportant à la promulgation, par le Chef de l’Etat de la nouvelle Loi fondamentale qui, désormais, engagera l’avenir du peuple burundais car étant la seule référence pour l’édification d’une société burundaise, en lui donnant vie et force lui permettant d’accélérer son processus de développement.
Promulguée jeudi dernier, comme c’est dit ci-dessus, par le président de la République Pierre Nkurunziza, la nouvelle Loi fondamentale est le résultat du référendum constitutionnel du 17 mai 2018 auquel le peuple burundais, sied-il de le rappeler, a spontanément et massivement participé en répondant par « Oui » à ce qui, désormais, devra garantir le succès des orientations politiques, économiques, sociales et culturelles en permettant de consolider les acquis déjà obtenus dans divers domaines et de concrétiser rationnellement et efficacement les aspirations et les exigences évolutives de tous les citoyens burundais, dans toutes leurs différences politiques, ethniques, régionales, philosophiques et religieuses. C’est, sied-il encore de le rappeler, en toute sérénité, en toute liberté et en toute souveraineté que le peuple burundais a participé au référendum constitutionnel du 17 mai 2018 en faisant preuve de maturité politique, comme cela sera sans doute le cas pour les élections de 2020 vers lesquelles nous tendons, en nous mettant en toute loyauté au seul service de l’intérêt suprême de la Nation, en donnant le meilleur de nous-mêmes pour persévérer dans la voie choisie par nous-mêmes pour décourager nos détracteurs, en agissant comme un tout cohérent et efficace, le seul apte à forcer le respect de nos options politiques, économiques, sociales et culturelles et de notre souveraineté. Le commandement de l’heure est de faire face résolument et efficacement à un plan de déstabilisation voire à un complot ourdi contre notre édifice démocratique.
Conformément à la nouvelle Constitution, notre pays se dotera progressivement d’autres textes tout aussi fondamentaux pour régir la vie de la Nation, permettant aux diverses instances de l’Etat de jouer pleinement leur rôle d’organisation, d’orientation et de contrôle de la société burundaise en la prémunissant des situations la paralysant imposées par ses détracteurs. Oui à la démocratie, la nôtre ; non aux manœuvres déstabilisatrices, les leurs.
Louis Kamwenubusa